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Sous l'alisier

DSC03896 - Copie-1

 

Elle est comme ça sa maison. Au milieu de nulle part. Suspendue au nuage. Baignée de soleil et secouée de vent.

Portes et volets vibrent.

On y est parfois très tranquilles et parfois moins. S'y arrête qui veut, le temps d'un verre. d'une douceur. De quatre mots à échanger. Ou de silence.

Elle est assise sur ses talons, là-haut, au bord du ciel. Nez au vent. Elle est bien. Elle est juste bien au bon endroit pour contempler le monde...



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"Il y avait tant de lumière qu'on voyait le monde dans sa vraie vérité, non plus décharné de jour mais engraissé d'ombre et d'une couleur bien plus fine. L'oeil s'en réjouissait. L'apparence des choses n'avait plus de cruauté mais tout racontait une histoire, tout parlait doucement aux sens. La forêt là-bas était couchée dans le tiède des combes comme une grosse pintade aux plumes luisantes" 
Jean Giono - Que ma joie demeure



Sous l'alisier
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11 novembre 2013

Andrée Chédid - Le message

Le résumé :

Marie part rejoindre son ami de l'autre côté de la ville ainsi qu'il le lui demandait par son message "si tu m'aimes encore, que notre histoire n'est pas finie, vient me rejoindre de l'autre côté du pont, je t'attendrai une heure".
Sur son trajet, Marie est gravement blessée par balle, "mortellement touchée. Le sang coule de sa blessure. A mesure qu'elle avance, des images de son passé surgissent, emportées par une mort au ralenti que rien n'arrêtera. D'autres personnages l'aident, comme aimantés par ce lieu où la vie, le hasard et le destin mélangent leurs cartes".
On ne sait quasiment rien du cadre de l'intrigue, du pays, de l'époque. Du pourquoi. De l'Histoire. Comme si cela n'avait pas vraiment d'importance. Reste l'absurde d'une situation extrême dans laquelle les protagonistes sont plongés. Et reste l'amour, l'amitié, l'attention à l'autre comme des ouvertures possible.

S'il y avait quelques lignes pour dire l'idée conductrice de ce petit livre, ne serait-ce pas celles-ci ?

"Elle se demandait comment et pourquoi ces peuples d'une minuscule et même planète, ces humains d'une dérisoire longévité, irrémédiablement voués à la même mort, pouvaient répéter, multiplier ces jeux macabres et s'en glorifier ?
De l'Occident à l'Orient, plus loin encore, partout, se déchaînent fureurs, intolérances, haines, à l'image de certains drames familiaux qui ne trouvent jamais d'épilogue.
L'homme était insaisissable, l'existence une énigme. Parfois un geste, un paysage, une rencontre, une parole, une musique, une lecture ; surtout l'amour, rachetaient ces ombres.
Il fallait savoir s'en souvenir, parier sur ces clartés-là, les attiser sans relâche."

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