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Sous l'alisier

DSC03896 - Copie-1

 

Elle est comme ça sa maison. Au milieu de nulle part. Suspendue au nuage. Baignée de soleil et secouée de vent.

Portes et volets vibrent.

On y est parfois très tranquilles et parfois moins. S'y arrête qui veut, le temps d'un verre. d'une douceur. De quatre mots à échanger. Ou de silence.

Elle est assise sur ses talons, là-haut, au bord du ciel. Nez au vent. Elle est bien. Elle est juste bien au bon endroit pour contempler le monde...



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"Il y avait tant de lumière qu'on voyait le monde dans sa vraie vérité, non plus décharné de jour mais engraissé d'ombre et d'une couleur bien plus fine. L'oeil s'en réjouissait. L'apparence des choses n'avait plus de cruauté mais tout racontait une histoire, tout parlait doucement aux sens. La forêt là-bas était couchée dans le tiède des combes comme une grosse pintade aux plumes luisantes" 
Jean Giono - Que ma joie demeure



Sous l'alisier
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29 décembre 2014

Décembre

 

Je voudrais l’œil de mes cinq ans et
Rire le bonheur des rideaux de lumière dans la ville à minuit

Je voudrais la main de mes cinq ans et  
Sortir Jésus de la crèche lui montrer le sapin le givre sur les roses

Je voudrais le sérieux de mes cinq ans pour croire que tout sera demain possible, que l'
Or viendra du ciel combler le cœur des hommes comme du sable très fin qui brille
Se glisse partout pour ne plus laisser un seul interstice vacant où germerait la petite bulle noire qui fait tout partir en vrille

 

DSC04122

 

 

 

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Commentaires
V
Que vos mots sont beaux ...<br /> <br /> Je choisi l'oeil de mes huit ans ... et le même regard que vous ...<br /> <br /> <br /> <br /> Au plaisir de vous relire et belle année de poésie !
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L
Mais ils sont toujours là en toi, ton oeil, ta main, ton sérieux d'enfant. Juste un peu recouverts de sable "grossier" qui ne brille pas. En les secouant, les ravivant, ils vont se remettre à l'ouvrage. Te permettre d’accéder à ces possibles dont tu rêves. Bonne fin d'année Kagire !
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B
Il faudra continuer d'y croire, pourtant, puisque c'est du domaine du possible... Il n'y a de fin écrite que celle que nous écrivons.<br /> <br /> Sur la liste du pense-bête : écouter gazouillis d'enfant, chercher dedans, trouver la clé, le code, le sésame... et continuer d'y croire, comme à cinq ans.
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