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Sous l'alisier

DSC03896 - Copie-1

 

Elle est comme ça sa maison. Au milieu de nulle part. Suspendue au nuage. Baignée de soleil et secouée de vent.

Portes et volets vibrent.

On y est parfois très tranquilles et parfois moins. S'y arrête qui veut, le temps d'un verre. d'une douceur. De quatre mots à échanger. Ou de silence.

Elle est assise sur ses talons, là-haut, au bord du ciel. Nez au vent. Elle est bien. Elle est juste bien au bon endroit pour contempler le monde...



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"Il y avait tant de lumière qu'on voyait le monde dans sa vraie vérité, non plus décharné de jour mais engraissé d'ombre et d'une couleur bien plus fine. L'oeil s'en réjouissait. L'apparence des choses n'avait plus de cruauté mais tout racontait une histoire, tout parlait doucement aux sens. La forêt là-bas était couchée dans le tiède des combes comme une grosse pintade aux plumes luisantes" 
Jean Giono - Que ma joie demeure



Sous l'alisier
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5 janvier 2015

Moon Hir

Lorsque j'ai un peu de temps je descends dans les archives, je sors des vieux tiroirs les articles de mon ancien blog, les dépousière, les restaure et les reclasse ici, en principe ils sont rangés avant décembre 2013.

Mais je tiens là un de mes bébés favoris, alors nulle envie de l'enfouir !

 

 Moon Hir

(à mon ami M.K.)

 

Quand j'ai le blues
Quand rien ne va
Moi
Je vais chez Moon Hir
Je cogne mes trois petits coups
D'oiselle Miss Pivert à la porte grise
Et toc et toc toc toc
Je rentre sans attendre car Moon Hir n'entend jamais rien
Assourdi par le bruit des machines

 

Quand rien ne va
Quand j'ai le blues moi
Je vais dans l'atelier de Moon Hir
Machines et Cambouis
Un vrai havre de paix
Je grimpe sur le tabouret et je regarde Moon Hir et
Moon Hir me regarde
Moon Hir me sourit dans le bruit
Il a des palmeraies
Il a des oasis dans ses yeux noirs Moon Hir
Il a le rire clair
L’âme limpide d'un enfant
A décroisser la Moon
A décrocher la Lune


Alors moi je m’en vais tête légère
Bruissements d'ailes
Et coeur content

Sept 2012

 

 

JM Folon

JM Folon

 

 

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Commentaires
L
Ah, je l'aime celui-là !<br /> <br /> Bisous
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B
Il brosse un joli portrait, ce poème. Il m'évoque ces adultes d'avant, quand nous étions tout gamins, tout pitchounes : ces grands qui savaient, qui pouvaient nous illuminer de l'art que nous trouvions en eux, et que nous leur donnions peut-être... Il vient un âge où on ne les voit plus, peut-être juste qu'on ne les reconnaît plus : l’œil de nos cinq ans, tiens... pour y revenir... Ce qui serait beau, c'est qu'un jour, on parvienne à devenir comme eux, comme ils étaient, pour d'autres yeux...<br /> <br /> Bonne journée à toi Kgire !
Répondre
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